Depuis qu’elle a commencé à porter des lunettes alors qu’elle était bébé, Erika a passé sa vie à cheminer vers une meilleure vision. Il a fallu à Erika une persévérance inébranlable et une façon de penser ingénieuse de la part de son ophtalmologiste, le Dr Milad Modabber, pour enfin subir une chirurgie ayant transformé sa vie et lui ayant permis de voir les choses d’un tout nouvel angle.
Le parcours d’une vie d’Erika vers une vision saine
Elle a grandi à Ottawa et habite maintenant à Toronto.
Elle mène une carrière très active en marketing numérique.
Elle dirige de plus une entreprise de consignation de vêtements.
Elle se passionne pour les animaux; elle habite avec Pip, son chien de sauvetage.
Erika a commencé à porter des lunettes alors qu’elle n’était âgée que de 10 mois. Ce moment a marqué le début de près de 35 années de problèmes avec sa vue et sa santé oculaire.
L’ordonnance d’Erika était extrêmement élevée (+6 dans un œil et +8 dans l’autre)
Un problème de vision relié lié à la courbure de son œil qui cause une vision floue
Une affection plus communément appelée « œil paresseux » découlant de la forte ordonnance d’Erika
Jeune enfant, Erika a subi une chirurgie pour corriger un strabisme (désalignement des yeux)
Dans le but de se débarrasser de ses « lunettes fond de bouteille », Erika a commencé à porter des lentilles de contact au début des années 2000. Mais le port chronique de lentilles de contact a entraîné des problèmes oculaires continus.
Infections oculaires
graves
Fatigue oculaire
Blépharite/œil sec
À son 18e anniversaire, Erika a eu sa première consultation pour une chirurgie de correction de la vue LASIK.LASIK signifie kératomileusie in situ au laser (Laser-Assisted In Situ Keratomileusis en anglais). Au cours de l’intervention, un laser modifie la forme de la cornée afin de corriger une erreur de réfraction. Il s’agit d’une des chirurgies de correction des erreurs de réfraction les plus couramment réalisées au monde. On lui a dit qu’elle n’était pas une bonne candidate pour ce type de chirurgie, mais de revenir quand elle aurait 25 ans.
Le jour de son 25e anniversaire, Erika s’est de nouveau présentée pour une consultation en prévision de subir une chirurgie de correction au laser. L’ophtalmologiste lui a confirmé qu’elle ne serait jamais admissible à la chirurgie LASIK en raison de son ordonnance extrême, mais lui a indiqué qu’une autre chirurgie appelée lentille de contact implantable (ICL)Au cours de cette chirurgie, on implante une mince lentille intraoculaire artificielle de façon permanente dans l’œil (derrière l’iris et devant le cristallin, la lentille naturelle de l’œil). Une fois en place, la lentille agit de concert avec le cristallin pour corriger l’erreur de réfraction. pourrait constituer une option pour elle.
Erika a attendu quelques années afin de réfléchir à cette intervention.
À son 34e anniversaire, Erika s’est présentée pour une autre consultation afin d’explorer l’ICL plus en profondeur. On lui a alors dit qu’elle n’était pas admissible à cette chirurgie en raison de l’étroitesse de sa cavité orbitaire.
« Dire que j’étais extrêmement déçue est un euphémisme. Je suis passée d’une situation où je croyais qu’atteindre une vision 20/20 pourrait être un objectif réalisable au cours de ma vie à une où j’ai rapidement pris conscience que ce n’était peut-être pas le cas. »
Au cours d’un examen de la vue de routine, l’optométriste d’Erika, la Dre Angela Di Marco, l’a encouragée à continuer de chercher des solutions.
La Dre Di Marco a dirigé Erika vers le Dr Milad Modabber, ophtalmologiste. Elle avait le sentiment qu’il était plus avant-gardiste et qu’il pourrait être disposé à explorer d’autres options chirurgicales.
En une semaine, Erika avait un rendez-vous avec le Dr Modabber.
Dr Milad Modabber, MSc., FRCSC
Cornée, segment antérieur et chirurgie réfractive
Le Dr Modabber a passé en revue les antécédents cliniques d’Erika.
Après avoir confirmé qu’il n’existait aucune autre chirurgie ayant de bonnes chances de réussir dans le cas d’Erika, le Dr Modabber a finalement suggéré l’échange de lentille réfractive (ÉLR) à titre de seule option envisageable.
L’ÉLR est une chirurgie de correction de la vue permanente. Il s’agit d’une technique semblable à la chirurgie de la cataracte, mais réalisée sur un œil sans cataracte. Même si l’ÉRL est une intervention habituellement réservée aux patients de plus de 50 ans, le cas unique d’Erika exigeait que le Dr Modabber réfléchisse autrement.
« Chaque patient est différent, mais peu importe leur situation, j’essaierai de trouver un moyen de corriger de façon sécuritaire leur ordonnance et d’exaucer leur souhait de vivre sans lunettes. Je suis déterminé à exploiter l’ensemble de l’expertise et des techniques à ma disposition pour aider des patients aux besoins uniques à atteindre leurs objectifs d’une vie…
…Dans le cas d’Erika, les options consistaient à continuer de porter des lunettes pendant de nombreuses autres années (jusqu’à ce qu’elle finisse par développer des cataractes et que le problème se corrige alors) ou subir cette chirurgie d’ÉLR maintenant en raison de sa situation très particulière : son ordonnance était extrême, il n’existait aucune autre option possible, elle était très motivée et elle comprenait pleinement tous les risques. »
Bien qu’Erika aura vraisemblablement besoin de lunettes de lecture pour accomplir les tâches faisant appel à sa vision rapprochée, l’ÉLR pouvait corriger de façon permanente sa vision de loin. Après avoir pris la nuit pour réfléchir, elle a décidé le lendemain d’aller de l’avant avec l’ÉLR.
Qu’est-ce que l’échange de lentille réfractive (ÉLR)?
L’ÉLR est une intervention intraoculaire semblable à la chirurgie de la cataracte, mais réalisée sur un œil sans cataracte.
À la différence d’une chirurgie de correction de la vue au laser, qui modifie la forme de la cornée, l’ÉLR modifie la puissance de focalisation de l’œil en remplaçant le cristallin par une mince lentille intraoculaire faite d’acrylique ou de silicone.
Dans le cas d’Erika, une intervention assistée au laser a été utilisée pour une correction plus précise de son astigmatisme.
Un laser ou ultrason est utilisé pour fragmenter le cristallin en petits morceaux.
Les fragments du cristallin sont ensuite retirés à l’aide d’une micro-incision pratiquée dans la cornée.
Une lentille intraoculaire artificielle est pliée et insérée dans l’œil à l’aide de cette même ouverture chirurgicale.
Cette nouvelle lentille intraoculaire corrige l’erreur de réfraction et permet une vision nette.
Le matin suivant sa chirurgie, Erika a pu vivre ses premiers moments sans lunettes ou lentilles de contact.
Depuis sa chirurgie, Erika a constaté une formidable amélioration de sa qualité de vie. Déjà, elle a vécu de nombreux petits moments très significatifs pour elle, qu’il s’agisse de pouvoir voir clairement durant ses promenades du matin avec Pip ou de ne pas avoir à s’inquiéter de sa sécheresse oculaire ou de l’inconfort des lentilles de contact.
Erika est incroyablement reconnaissante envers les membres de son équipe de soins oculaires, la Dre Di Marco et le Dr Modabber, pour l’impact qu’ils ont eu dans sa vie.
« Par le passé, il existait toujours un sentiment de réticence, mais avec ces deux médecins, j’ai eu le sentiment qu’ils me voyaient et qu’ils voulaient réellement m’aider à accomplir quelque chose. Tous les deux partageaient la même volonté… Plutôt que de me dire « tu ne peux pas », ils étaient disposés à m’offrir quelque chose d’extrêmement précieux pour moi. »
Pour le Dr Modabber, le fait de pouvoir libérer les patients des lunettes ou des lentilles de contact et de changer leur vie de manière significative revêt un aspect émotionnel considérable.
« C’est pourquoi nous faisons ce travail. Je suis réellement honoré de faire partie du parcours d’Erika. »
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